Expertise catastrophe naturelle
Expertise catastrophe naturelle : un parcours souvent difficile
Le parcours du dossier catastrophe naturelle sera bien souvent parsemé d’embuches pour les assurés face à leur assurance. Néanmoins, un expert d’assuré avec ses connaissances techniques peut vous accompagner et vous assister afin de défendre vos droits sur un terrain dans la plupart des cas complexe.
Prenons comme exemple : les atteintes sécheresses
Nous constatons que les expertises des assurances qui devraient être une recherche des sources des désordres se transforment en rédaction d’un imprimé prés établit par l’assureur pour l’expert travaillant pour l’assurance.
De quel imprimé s’agit-il : c’est la retranscription des textes de loi et qui in finé devient le support pour votre exclusion à votre droit à indemnisation
Sans décliner tout le formulaire, concentrons-nous sur le module fondation. En synthèse rapidement lu, les textes considèrent que les maisons sans fondations sont « exclues » pour le caractère « déterminant » de l’atteinte.
L’argumentaire de « l’expert de l’assurance » est articulé sur le concept « fondation » tel que nous le connaissons depuis la moitié du 19 eme siècle, voir même il est opposé au clients de nos experts, les derniers Eurocodes traitant du sujet.
Vous comprendrez les incohérences rencontrées auxquelles les experts font face : rejeter une prise en charge même partielle d’une construction ancienne qui aurait respecté la réglementation de son époque et n’aurait pas anticipé les règles de construction du future.
Mais interrogeons-nous : qu’est-ce techniquement que la fondation ?
C’est l’organisation technique qui permet de transmettre au sol, « au bulbe de compression » la charge du bâtiment.
Cela veut il dire, que le traditionnel décapage de la terre arable, la désactivation du sol à la chaux puis la pose ajustée de pierre plate venant recevoir le mur d’assise en moellon noble qui permet la pose des murs du bâtiment, n’est pas une fondation au seul argument qu’il pénètres à simplement 25à 40 cm du sol naturel.
Nous disons que cette vision des assureurs est volontairement mise en œuvre pour s’exonérer des obligations issues de la loi qui devraient s’imposer à eux.
Dans sa rédaction, le législateur aurait-il donc voulu exclure volontairement 40% du parc immobilier en France et surtout dans les territoires ? Nous ne le croyons pas.
Votre rôle de sinistré : demander la preuve de la nature de l’atteinte au bâtiment vérifier le rôle des sols et leurs mouvements, et cela passe par une étude de sol « G5 ».
Le dictat sans démonstration ne peut suffire aux assurances de s’exclure de leurs obligations.